KANGDING RAY + ALVA NOTO
Centre Georges Pompidou
Kangding Ray est le pseudonyme de David Letellier pour ses activités au sein du label allemand rasternoton. Musicien français vivant à Berlin, son 1er album stabil, sortira en avril 2006 sur raster-noton. Les compositions de kangding ray se situent au croisement du digital et du sensible, les mélodies se mèlent aux sons des machines pour produire des paysages sonores faits de textures et de rythmes. Avant de venir à la musique électronique, il était guitariste et batteur, évoluant successivement dans plusieurs groupes aux influences rock, pop ou jazz. La musique de kangding ray reflète aujourd’hui cette ouverture en manipulant indifférement des matériaux sonores multiples : boucles de guitares, nappes synthétiques, bruits résiduels, instruments acoustiques et erreurs numériques. Les performances live de kangding ray sont accompagnées de projections créés spécialement par le graphiste japonais nibo. Les paysages numériques de nibo réagissent en temps réel à la musique et matérialisent visuellement la structure sonore.
Carsten Nicolai (Alva Noto) est l’une des personnalités les plus actives de la scène électronique minimale actuelle. Plasticien et musicien, il est connu aussi bien du monde de l’art contemporain pour ses installations que de la scène électronique pour ses productions publiées sous les pseudonymes Noto ou Alva Noto. Sans oublier ses collaborations avec Ryoji Ikeda ou Mika Vainio de Pan Sonic. «Avec Noto, je m’intéresse au son en tant que phénomène physique tandis qu’avec Alva Noto, je m’efforce de transposer ce travail dans un contexte pop, suivant une démarche nettement plus musicale, intégrant des arrangements, des rythmes, une chaleur…» Exposées à New York, au Japon, à la Documenta de Kassel ou encore à la Biennale de Venise, ses installations sonores tout comme ses travaux de musicien, publiés pour la plupart sur son propre label, Raster-Noton, et sur le label Mille Plateaux interrogent le potentiel créatif des codes, formules cryptées et autres systèmes logiques que nous ne cessons d’inventer pour structurer notre monde. Sa musique, composée exclusivement de sons digitaux retraités (bruits de fax et modems, accidents numériques, etc.), est à la fois abstraite et « groovie ». Elle est accompagnée sur scène par un fascinant déploiement de visuels générés par des logiciels conçus par Nicolai lui-même.
A l’occasion de sa venue au Centre Pompidou, Carsten propose son nouveau projet «Xerox».
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