Les développements technologiques et scientifiques actuels déterminent des évolutions sans précédent dans notre rapport à l’éco-système, nous conduisant à redéfinir ce que nous entendons par “environnement”. Modification de notre rapport au territoire : augmentation de la mobilité, des échanges et coopérations entre acteurs distants, accélération et démultiplication des modes de circulation, avec pour conséquence un processus de reterritoralisation qui déplace les frontières, réorganise les répartitions spatiales selon de nouvelles coordonnées politiques, économiques et écologiques. Modification dans l’économie générale du système capitaliste : virtualisation accrue des flux marchands de plus en plus déliés de l’existant, tendance à réduire les êtres vivants à des données numériques (codes génétiques des plantes ou organismes) appropriables et marchandisables (biopiratage, biotechnologies), avec pour conséquence un processus de déterritorialisation des frontières entre le réel et le virtuel, le vivant et le mort, le “naturel” et l’artificiel……….+