Le Jardin Sonore de Lucas Grandin
Lucas Grandin (France) a travaillé, du 7 au 22 février 2010, à la construction de son « jardin sonore ». L’oeuvre, à la fois belvédère vert et orgue à percussions de gouttes d’eau, suscite un intérêt passionné des habitants de ce quartier..
Un jardin sonore de communauté de quartier, espace public créant un lieu de cohésion sociale et de contemplation au coeur d’une micro jungle, maquillant la cacophonie urbaine à l’intérieur de ses parois d’eau. Maîtrisé avec un aspect biologique de conservation et de redéploiement des plantes du biotope, à travers la mémoire des anciens, et la diffusion aux jeunes. Un jardin, comme base de données (végétales), et d’échanges intergénérationnels.
Un système qui récupère les eaux et les déchets végétaux du quartier par compostage. Composte, vitamine naturelle du jardin, et lien dans le cycle jardin/homme/jardin. L’eau est redistribuée via des sondes, nourrissant juste ce qu’il faut, au goutte-à-goutte les plantes, sur des systèmes hydroponiques raisonnés (cultures optimisées hors-sol). Gouttes d’eau tombant tel un métronome au rythme du besoin de ce jardin suspendu. L’idée est là. (…)(…)
Élancée vers le ciel, cette tour de gués tutoyant le Wouri, trachée du continent Africain, nous accueille sur trois niveaux de surfaces différentes, et invite le public à travers ses bancs et ses escaliers, à contempler le grand fleuve charriant tant d’Histoire. (…)Elle doit être mangrove structurée à l’extérieur et serre intime et feutrée à l’intérieur.(…)
Un jardin biologique et sonore qui à travers son regard, son espace et ses propositions relationnelles, soulignera les interactions et l’identité d’un quartier, et d’une cité d’eau : Douala.
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