Ouvrir cette troisième édition par le fameux Poème électronique qu’Edgard Varèse a composé il y a cinquante ans, c’est évidemment marquer notre attachement à la modernité musicale dans ce qu’elle a de meilleur. C’est dire aussi que ce désir d’inventer et de composer le son est précisément le trait d’union entre les différentes générations qui ont utilisé et détourné la technologie pour exprimer leur époque.
Les nombreux musiciens contactés pour jouer à PRÉSENCES électronique 2007 ont manifesté un grand intérêt et ont rapidement donné leur accord parce qu’ils savent – réputation du festival – que leur musique sonnera d’une manière exceptionnelle dans la Salle Olivier Messiaen grâce à l’Acousmonium et à l’équipe technique du Grm. Autre spécificité de ce rendez-vous : la plupart des musiciens souhaitent venir travailler dans nos studios pour préparer leur performance et ainsi en réserver la primeur au public. C’est donc sous le signe de l’expérience et de la création, dans une perspective historique, qu’est placée notre manifestation.
Prendre le risque de l’inédit, se remettre en cause et s’oublier pour laisser venir les rêves, se confronter aux genres musicaux voisins ainsi qu’aux générations précédentes, c’est finalement donner au geste expérimental une haute valeur poétique. C’est l’imagination qui donne la forme aux rêves (Varèse).
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